A l’exil obligé répond l’asile consenti, ou subi, à la fois par ceux qui accueillent et par ceux qui sont accueillis. L’exil serait-il une marque de la condition humaine, une faille de notre monde commun ou une richesse ? Quant à l’asile, il se présente à la fois comme un droit, un ensemble de dispositions – d’ailleurs évolutives, et comme un devoir, une obligation d’humanité. Mais comment se construit-il, comment s’exerce-t-il ? Sa contestation provient-elle de nos égoïsmes ajoutés, ou bien est-elle inhérente à l’asile même ?

Cette première conférence porte sur les exilés géographiques et sociaux et examine cette question en faisant se répondre le vécu contemporain et les apports des récits bibliques.

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