Rapport moral : un regard sur l’année 2018 de Confrontations
Un regard sur l’année de 2018 Rapport moral
1.L’assemblée générale du 14 juin 2018
Les rapports moral et financier ont été adoptés. Il y a eu 33 votants, dont un certain nombre par procuration. Faible assiduité.
2. Les mercredis de Confrontations
Préparés collectivement au CA pour le 3ème mercredi de chaque mois, thématisés sur trois séances et annoncés sur le site. Ils se sont installés. Cette innovation a été pendant toute l’année l’offre la plus constante de Confrontations et assure la visibilité de l’association. À travers un lien avec l’aumônerie de Sciences Po, une tentative de rajeunissement du public a été entreprise. Elle doit être poursuivie.
Les séances précédentes :
- Radicalités 1 er trimestre 2018
- Convictions 2ème trimestre 2018
- Crise dans l’Église 4ème trimestre 2018
- Masculin féminin 1er trimestre 2019
Vous pouvez retrouver l’intégralité de ces mercredis ici.
Si la formule des mercredis est rodée, elle ne débouche pas sur d’autres opérations plus approfondies dans la tradition de Confrontations : groupe de travail, colloque, publications.
Dans l’idéal, les thèmes abordés le mercredi devraient déboucher sur ces types d’opération mais il apparaît que l’énergie des personnes engagées est très largement absorbée par les mercredis et la gestion de l’association.
La question est posée d’une exploitation autre de nos mercredis. Le minimum serait une bonne mise en valeur sur notre site. Il est fait appel à l’imagination et à la coopération.
Il restera deux mercredis avant la fin de l’année universitaire. L’un sera consacré à l’identité de l’Europe et au clivage est-ouest. L’autre aux bouleversements dans l’Église avec Yann Raison du Cleuziou et un autre sociologue.
On aborderait les questions de bioéthique pour trois mercredis à la rentrée de septembre 2019
3. Voyage
Dans le prolongement d’une réflexion sur l’Europe, il est suggéré d’organiser un voyage (pratique ancienne de Confrontations : Égypte, Turquie, Vatican) dans un pays européen, en Pologne par exemple.
4. Agir avec d’autres
L’inter-associatif. Ce chantier, ouvert il y a plusieurs années, a porté des fruits cette année sous la conduite de Françoise Parmentier aidée par Dominique Chivot.
Il a abouti à un nouveau colloque chantier autour de la Fraternité en actes qui s’est tenu le 13 octobre.
L’appel rédigé à l’issue du colloque n’a pas recueilli les signatures attendues, en particulier du Secours catholique et du CCFD, alors qu’ils avaient été associés à la démarche. Mais il sera popularisé avec la dizaine de signataires actuels. Se repose donc la question de la méthode de travail de ce groupe et du degré d’engagement de ses membres.
1° Qui peut être intéressé aujourd’hui par la poursuite d’un engagement interassociatif ?
Constat est dressé que nombre d’associations s’étant impliquées à des titres divers ces dernières années ne sont plus en capacité de participer de manière suivie à un travail régulier de préparation.
L’accent est de nouveau mis sur une triple nécessité :
- Élargir, au-delà de la sphère catholique, vers les mouvements chrétiens (protestants) mais aussi non confessionnels
- Favoriser la contribution de catégories sociales actives professionnellement
- Faciliter les initiatives qui prennent en compte des relais en province
2° Quels thèmes d’actualité ou de société peuvent être susceptibles de mobiliser les mouvements ?
Constat est dressé que certains thèmes peuvent toujours être fédérateurs pour plusieurs mouvements (écologie, bioéthique, démocratie, etc.).
Autre hypothèse : se mettre d’accord sur un thème annuel qui serait inscrit sur le « carnet de route » de chaque mouvement, quitte à définir par la suite quelles traductions éventuellement communes en faire.
Il peut également être opportun de développer une dynamique de réseau : chaque mouvement a son histoire et ses priorités ; ce qui relève de la spécificité de chacun d’entre eux dans son activité pourrait gagner à trouver des relais et un écho naturel chez les autres mouvements.
3° Quelle peut être la forme de la mobilisation pour les années à venir ?
Constat est dressé que la forme du colloque, au vu des moyens engagés pour sa préparation comme sa réalisation et de l’abondance de « l’offre » dans ce registre, ne peut plus être considérée comme le seul mode opératoire, et qu’en tout état de cause, il n’est pas possible de poursuivre une périodicité annuelle.
Pour éviter l’éparpillement et dégager les outils les plus appropriés, une réflexion approfondie s’est fait sur la nécessité de mieux utiliser les réseaux sociaux :
- En développant une sorte de veille d’actualité sur tous les thèmes qui nous concernent afin de mieux définir ce qui peut nous mobiliser ensemble.
- En favorisant les liens entre les divers sites de nos mouvements afin de mieux les fédérer sur quelques axes de réflexion ou d’action communs.
Il est proposé à chaque association ou mouvement ayant déjà participé au travail de ce groupe interassociatif :
- de poursuivre la réflexion sur ces 3 questions initialement posées afin de continuer à nourrir le pot commun et d’en livrer les résultats.
- de communiquer au groupe interassociatif l’agenda des actions et des réflexions qui vont le mobiliser en 2019-2020, afin de mieux déterminer les points communs de nos engagements, les liens possibles pour contribuer à une meilleure interactivité mais aussi à la mise en œuvre de possibles actions interassociatives.
L’intention rappelée est de :
- Mieux fédérer des associations et mouvements qui, faute de moyens, ont souvent « le nez dans le guidon ».
- Continuer à entretenir ce lieu de partage et de producteur d’idées, afin d’apporter à tous un lieu de réflexion et de débat.
5. Nos partenariats
L’entrée se fait souvent par l’inter-associatif. Sciences Po, Pacte civique, Les semaines sociales, Voir plus loin avec Société Française des Soins Palliatifs ou Conférence des baptisés. Nous avons été signataires de la pétition Hulot-Berger. Cette démarche ne fait pas l’unanimité en notre sein.
Un colloque Droits de l’homme : construire le bien commun (Confrontations était partenaire du texte final) le 15 décembre 2018. Convoqué par un collectif de douze associations et fort bien accueilli au FIAP, il n’a réuni qu’une petite centaine de personnes ce qui est décevant.
Les interventions, de très bonne qualité par des personnalités reconnues, ne sont pas en cause. Confrontations était bien représenté. Il était important qu’une parole chrétienne se fasse entendre dans les chœurs du 70e anniversaire de la Déclaration universelle.
Cela pose quand même aux intellectuels chrétiens que nous sommes la question de savoir si nous devons traiter des sujets d’actualité (présents dans l’opinion) ou des questions de fond qui nous paraissent importantes intellectuellement et chrétiennement ?
L’avenir
1. Colloques et livres
La présentation du livre Accueillir l’étranger (Catherine de Wenden, Pascal Brice, et Benoît de Sinety) a été un succès et marqué par une forte participation au-delà du cercle habituel.
Mais des doutes subsistent sur la publication du colloque Fraternité. La publication envisagée est amputée de la première contribution et il faut voir si on peut la remplacer. Le projet demeure d’interpeller à l’issue du Grand Débat national les responsables politiques, syndicaux et associatifs sur la base de l’appel rédigé à cette occasion.
Les convictions pourraient faire l’objet d’un chantier plus vaste et ouvrir sur un colloque.
Quid d’autres projets envisagés par Hervé Legrand et Michel Sot ?
Nous avons été saisis d’un projet de colloque par André Vauchez fin 2020 -qui pourrait déboucher sur un volume – sur le thème : »Après le désastre, comment reconstruire l’Église catholique en recherchant ensemble des perspectives de « sortie de crise ».
2. La communication
Pierre Arlaud et Valentine Cuzin se sont chargé d’une amorce de refonte du site. Il faut améliorer nos performances sur les réseaux sociaux.
Question cruciale de la mise en ligne des conférences de nos mercredis (annonces et compte rendus écrits et son, qui commencent à s’installer)
D’autres questions :
- le recensement de la production de Confrontations (lisibilité / reconnaissance / accessibilité / référencement de la production)
- la renégociation du contrat avec l’éditeur (développement des moyens financiers)
- la dimension relations publiques (impact social)
D’autres questions secondaires sont également encore en suspens :
- nouvelle version du site
- communication réseaux sociaux
- les formats de diffusion complémentaires des événements (élargissement des publics)
- projet collectif etc.
3. La relance des adhésions
Isabelle de Lamberterie veille activement au grain. Il faut encore élargir le cercle de nos recrutements en profitant des mercredis.
4. La suite…et la gouvernance de Confrontations
Elles sont en grande partie tributaires de notre engagement collectif et individuel.
Pour ne pas alourdir la charge de certains membres déjà très impliqués, il faut un engagement supplémentaire du collectif et de chacun. Et mettre au point une méthode pour rationnaliser notre travail.
En gros mieux décider qui fait quoi.
Rapport financier 2018 de Confrontations
Redécouvrez le rapport financier de CONFRONTATIONS ici.