PUBLICATIONS DES ADHÉRENTS DE CONFRONTATIONS (par ordre chronologique)
Ci-dessous, quelques publications réalisées par les adhérents de Confrontations.
Elles engagent exclusivement leurs auteurs.
« Liturgie : pourquoi tant d’histoires ? » par Nicolas de Brémond d’Ars, sociologue des religions, administrateur de Confrontations. » septembre 2014
N de BREMOND d’ARS Liturgie pourquoi tant d’histoires
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« Lettre au Pape François » Je rêve d’un avenir… par Élisabeth Dufourcq septembre 2014
E DUFOURCQ Lettre au pape François
Lire aussi la réponse de Pape François à E Dufourcq qui lui avait envoyé le livre : Réponse Pape François à E DUFOURCQ
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« De la démission de Benoît XVI à l’avènement du pape François : quelques réflexions sur les mutations récentes à la tête de l’Eglise catholique » par André Vauchez, Vice Président de Confrontations avril 2013
A VAUCHEZ Quelques réflexions sur les mutations récentes à la tête de l’Eglise catholique avril 2013
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« Nouvelle culture, nouvelle évangélisation ? » janvier 2013 un article de Gérard Masson publié sur le site Pax Romana du mouvement international des intellectuels catholiques
G MASSON Nouvelle culture, nouvelle évangélisation janvier 2013
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« Le rire de Sisyphe » par Michel J-F Dubois Ed Baudelaire (152 pages) Octobre 2012
« Michel Dubois revisite les mythes, qu’ils soient issus de la tradition gréco-romaine, des histoires populaires, ou des contes à la mode de Perrault et des frères Grimm.
Ici chaque récit surprend, dévoile l’imprévu. De la diversité des mythes et folklores naît un étourdissant sentiment d’étrangeté. Mais jamais l’auteur ne nous égare : les grands symboles qui fondent notre modernité se reconnaissent au fil des pages.
Chaque histoire propose un nouveau regard, une nouvelle approche, qui permettent d’accéder à une appréhension nouvelle du monde qui nous entoure.
C’est un livre sérieux, touchant tout en étant ludique, que Michel Dubois nous propose ici. Il prouve avec cet ouvrage que les mythes sont non seulement indémodables, mais aussi essentiels à la bonne compréhension du monde moderne. »
M JF DUBOIS Le rire de Sisyphe octobre 2012
M JF DUBOIS Le rire de Sisyphe octobre 2012 Dossier de presse
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« Le pari de la fraternité » aux éditions de l’Atelier. (240 pages) Octobre 2012
Il s’agit d’entretiens réalisés par Aimé SAVARD, journaliste ancien rédacteur en chef de l’hebdomadaire La Vie, avec les présidents des deux plus grandes organisations catholiques de solidarité, François Soulage pour le Secours catholique et Guy Aurenche pour le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) – Terre solidaire.
Rechercher « Fraternité » sur le site http://www.editionsatelier.com/index.php?page=shop.browse&option=com_virtuemart&Itemid=1
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« Les religions dans la ville d’aujourd’hui » par Catherine Gremion, Editions L’Harmattan, 320 pages, septembre 2012
« … Les croyants aident-ils à la vie de la cité ou la perturbent-ils ? En trente ans la situation s’est profondément modifiée, en France comme dans de nombreux pays européens. C’est cette histoire qui est restituée ici, à partir d’une enquête approfondie dans des zones urbaines neuves de la grande région parisienne, qui accueillent toutes les migrations d’aujourd’hui…. »
C GREMION Les religions dans la ville aujourd’hui septembre 2012
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« Pour une Eglise diaconale « Antoine Sondag, Préface de Guy Soulage, Ed. DDB mai 2012
A SONDAG Pour une église diaconale mai 2012
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« Expliquer l’Europe, faire fonctionner l’Europe, faire évoluer l’Europe » par Martine FRAGER BERLET, 24 avril 2012
Martine FRAGER BERLET est co-directrice du Master « Relations européennes et lobbying », Faculté des Sciences Sociales et Economiques, Institut Catholique de Paris
M FRAGER BERLET Expliquer l’Europe, faire fonctionner l’Europe, faire évoluer l’Europe avril 2012
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« L’Islam au carrefour des civilisations médiévales » par Dominique Barthélémy et Michel Sot, Edition PUPS, mars 2012.
Conçu par les médiévistes de l’université Paris-Sorbonne (historiens et historiens de l’art) qui enseignent à la Sorbonne d’Abou Dhabi, cet ouvrage entend contribuer à la réflexion et aux expériences menées actuellement aux Émirats arabes unis pour la rencontre des cultures du monde, aujourd’hui et demain.
Voir ci-joint une présentation détaillée de l’ouvrage.
D BARTHELEMY et M SOT L’Islam au carrefour des civilisations médiévales mars 2012
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« L’invention de la loi naturelle » par Elisabeth DUFOURCQ , Ed. Bayard, mars 2012
http://www.bayard-editions.com/Religions-et-sciences-humaines/RELIGIONS/Histoire-des-religions/HISTOIRE-DES-RELIGIONS/INVENTION-DE-LA-LOI-NATURELLE-L
Un nouveau livre d’Elisabeth DUFOURCQ, ancien Secrétaire d’État à la Recherche, ancien membre du Comité national d’Éthique, inspecteur général des Affaires sociales honoraire.
Voir aussi l’entretien entre Elisabeth Dufourcq et René Poujol dans « la lettre des Semaines Sociales » de juillet 2012.
E DUFOURCQ L invention de la loi naturelle mars 2012 E DUFOURCQ
L invention de la loi naturelle Entretien avec R Poujol juillet 2012
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« Le cardinal Emmanuel Suhard, archevêque de Paris (1940-1949) »
Temps de paix, temps de guerre, passion pour la mission, Jean–Pierre Guérend, Préface d’Emile Poulat, Le Cerf, octobre 2011, 380 p., 27 €.
Pourquoi j’ai écrit ce livre ?
C’est un livre de fidélité à Mgr Bernard Lalande qui fut secrétaire du cardinal Suhard de 1945 à sa mort en 1949, et premier délégué international du mouvement catholique pour la paix Pax Christi, fondé dans la sillage théologique et pastoral du Cardinal pour qui la paix est aussi un terrain missionnaire. J’ai voulu répondre au souhait que Bernard Lalande, homme effacé et discret, avec qui j’ai travaillé à Pax Christi, m’a exprimé, à plusieurs reprises, et quelque temps encore avant sa mort : « Ecris Jean-Pierre, écris ! »
Mon ouvrage sur le Cardinal Suhard présente cet évêque audacieux qui a laissé en temps de guerre et en temps de paix un sillage théologique et pastoral dont toutes les inspirations ne sont pas encore épuisées. Il s’agit, en fait, du tome 3 d’une série. Le premier tome, écrit avec Michel Rougé, raconte le combat du P. Bernard Lalande pour remettre la paix au cœur du message chrétien après la guerre et dans les grands textes conciliaires. Le second tome trace le portrait de Bernard Lalande, « prêtre dans la cité », portrait croisé avec le témoignage de Jacques, son frère bénédictin, le contemplatif, et celui d’André, son frère, résistant, Compagnon de la Libération.
Jean–Pierre Guérend
En résumé
Le cardinal Suhard, archevêque de Paris, a laissé le souvenir d’une personnalité hors du commun, alliant un classicisme doctrinal à toute épreuve et une audace pastorale sans précédent. le Cardinal a dû affronter cette tension entre ses deux fonctions de docteur de la foi et de pasteur de son peuple. Comme l’écrit Émile Poulat dans la préface : « La réflexion entre pasteurs, théologiens et militants aurait tout à gagner si elle se faisait accompagner par un autre type de réflexion, celui que mettent en œuvre les sciences sociales et historiques. » Cet ouvrage apparaîtra comme un pont jeté entre les deux rives. Redonnant toute sa place à la modernité pastorale et missionnaire du cardinal Suhard, il repose en partie sur des recherches personnelles poussées dans des sources inédites, sur les traces d’une action pertinente, discrète, secrète en faveur des victimes, à commencer par les juifs.
Extrait
« Emmanuel Suhard surprenant, déroutant. Enfant, le curé du village ne le voit pas devenir prêtre et pourtant il revient de Rome avec la fameuse médaille de la Grégorienne que son condisciple Pacelli, futur Pie XII, n’obtiendra pas. Nommé au Grand séminaire de Laval, beaucoup le considèrent professeur à vie, homme de bureau, et s’étonnent quand il devient évêque. Nommé archevêque de Paris, certains font la grimace : saura t-il comprendre, lui le rural à l’accent paysan, les problèmes urgents de l’apostolat moderne dans une si grande métropole… Et pourtant, par ses nombreuses fondations apostoliques, il innove. Affronté aux graves problèmes de l’Occupation, à la tête de l’épiscopat français, incompris par certains à la Libération, Emmanuel Suhard s’impose par sa hardiesse théologique et pastorale et son autorité morale s’affermit d’année en année. Lorsqu’au lendemain de sa mort, ceux qui avaient suivi avec espoir le mouvement missionnaire, animé et dirigé à Paris depuis dix ans par Emmanuel Suhard, commencèrent à dresser le bilan de son épiscopat, le sentiment a été l’étonnement. Plus de soixante ans après, on est toujours frappé par la diversité des initiatives, leur audace et l’élan missionnaire qu’elles ont donné. “
ISBN : 978-2-204-09117-6 – SODIS : 8287715 – EAN : 9782204091176
Voir http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=9355
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« Le dilemme du chartreux, Eglise et médias » par P. de Charentenay, Desclée de Brouwer en avril 2011
Les religions occupent une place très importante dans les médias, pour le meilleur et pour le pire. Le sujet passionne, mais le traitement n’est pas toujours sans provoquer un certain malaise. Les médias obéissent en effet à des logiques : libéralisme, publicité, image, communication qui ne sont pas celles des religions.
Si l’on assiste depuis quelques années à une montée en puissance de la dérision et des caricatures, on voit aussi des communautés qui utilisent les médias à leur profit. Comment s’y retrouver ? Les croyants ne sont-ils pas victimes du « dilemme du chartreux », qui veulent qu’on parle d’eux … en restant dans le silence ?
Pierre de Charentenay, jésuite, est rédacteur en chef de la revue Études et président de CONFRONTATIONS de mai 2011 à janvier 2012.
Publié par Desclée de Brouwer en avril 2011
ISBN 978-2-22006-266-2 EAN 9782220062662
Voir http://www.jesuites.com/actu/2011/charentenay.htm
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» Se construire soi-même pour mieux vivre ensemble » Patrick Boulte, Ed. DDB, février 2011
Nous vivons une rupture historique : notre manière d’apprécier le bonheur individuel et le bien-être national a changé. La cohésion sociale, la capacité de nous entendre et de nous supporter, fondée jusqu’ici sur l’espérance de croissance, est remise en question…
Et si notre devenir commun avait à voir, au fond, avec la solidité personnelle
Edité par DDB EAN 9782220062709 ISBN 978-2-220-06270-9
Voir http://www.cnle.gouv.fr/Patrick-Boulte-publie-Se.html
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« Fils de l’humain (récits originaires et société actuelle) » Blaise Ollivier (préface de Lytta Basset),Ed Lethielleux (groupe DDB) septembre 2010
Qu’est ce que l’homme ? D’où vient-il ? Comment lui arrive-t-il de devenir humain ? C’est à partir de ces interrogations qu’une origine, en chacun, tend à se réactualiser continuellement. Elle émerge à travers chaque difficulté que nous rencontrons à civiliser les relations humaines.
Comment être aidé à équilibrer sa santé physique, psychique et spirituelle ? Les récits à l’origine de notre civilisation parlent de ces finalités. Les sources de la nôtre, moyen-orientales, grecques, juives, chrétiennes, musulmanes, éclairent différemment ces questions. Quant aux fonctionnements de la société actuelle, ils continuent de rendre ces questions primordiales, et par le développement des moyens de connaissance, ils la problématisent de multiples façons. C’est à l’endroit de l’humain, toujours en question, que l’auteur a voulu se placer pour écrire cet ouvrage. À partir d’une lecture dont il laisse le lecteur interpréter les effets, il met en résonnance des données du monde contemporain et des textes originaires de notre civilisation pris parmi les récits évangéliques.
Blaise Ollivier était philosophe, psychanalyste et sociologue. Il avait fondé le Centre d’études sociologiques et travaux de recherche appliquée (Centre ESTA) et était président de Confrontations jusqu’à sa mort survenue en 2007. Participant à de nombreuses revues et ouvrages il avait notamment publié L’acteur et le sujet.
Passage choisi extrait de la préface de Lytta Basset
Nous sommes de plus en plus nombreux à mettre en question certains clivages que nous a légués la modernité. L’un des plus mortifères est celui qui oppose l’intériorité, l’expérience intime et subjective, à la vie sociale et publique. Comme si ces deux domaines n’avaient aucun rapport. Blaise Ollivier, lui, se situe au coeur de l’actualité et constate qu’aujourd’hui, en Occident, nous bénéficions d’une culture de l’inconscient et de l’intériorité qui travaille bel et bien le tissu social. «L’urgence est psychosociale», dit-il : abandonnons ce clivage entre la construction psychique de soi et l’organisation de la vie en société !
Comment y parvenir ? C’est avec un grand bonheur que l’auteur met en correspondance des événements contemporains avec des textes issus de notre civilisation, tirés de la Bible : malgré la mécompréhension et le désintérêt de beaucoup, il discerne dans les Évangiles les «enjeux d’humanisation individuelle et collective du sujet en devenir». Sa lecture de ces textes est étonnamment… d’actualité. Et sa motivation rejoindra plus d’un lecteur assoiffé de paroles qui font vivre : il écrit «pour que rien ne se perde de ce qui servit à humaniser».
Au carrefour de trois champs d’étude, Blaise Ollivier était bien placé pour effectuer une telle «mise en correspondance» : à la fois psychanalyste, sociologue et théologien, il ne pouvait faire autrement qu’entendre dans le récit biblique les résonances de chaque situation socioculturelle à l’intérieur des personnages. Certes, la manière dont un texte résonne en la personne qui le médite lui est subjective et intime. Mais, dans la mesure où elle en devient plus vivante, plus humaine, une telle résonance est porteuse d’universalité. C’est ce qui autorisait l’auteur à interpréter ces passages très librement. Liberté qui me réjouit d’autant plus que ses fruits sont d’une originalité certaine. Et je suis de ceux qui s’efforcent d’ôter aux exégètes professionnels le monopole de l’interprétation des textes bibliques. Lui-même nous met en garde contre la tendance, présente en toute religion, à développer la «passion d’en finir avec l’interprétation» : il sollicite la liberté de chaque lecteur, chaque lectrice de la Bible pour qu’ils sentent combien ces textes «prennent leur source dans une expérience intime».
Éditeur : LETHIELLEUX (Groupe DDB) Collection : CULTURE ET RELIGION
Date Parution :16/09/2010
EAN13 : 9782249621000 ISBN :978-2-249-62100-0
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« Repenser l’humain La fin des évidences » , J.-L. BLAQUART et J.-B. LECUIT (dir.), L’Harmattan, avril 2010
Depuis plusieurs années notre association « Confrontations » travaille sur le thème « penser l’humain ». Ces réflexions ont servi à plusieurs adhérents pour participer à l’écriture de l’ouvrage présenté
ISBN : 978-2-296-12038-9; 178 pages Prix éditeur :18, 50 €
Actes du colloque L’humain aux frontières organisé par des membres du Centre
« Politique, Société, Culture, Religion » à lUniversité Catholique de Lille le 10 juin 2008
Voir http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=31151
Et aussi http://theo-psy.fr/anthropologie-theologique/repenser-lhumain/
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François d’Assise, entre histoire et mémoire » par André Vauchez
Malgré la sympathie générale qui entoure sa figure, le « Pauvre d’Assise » reste cependant mal connu du public, car son image a été parfois brouillée par des interprétations édifiantes ou fantaisistes qui ont affadi ou dénaturé son message. Depuis un demi-siècle, les recherches qui lui ont été consacrées, en Italie et dans le monde entier, ont profondément modifié la connaissance et la compréhension que l’on pouvait avoir du « Poverello ». Aussi était-il devenu urgent de lui consacrer une nouvelle étude nourrie des travaux les plus solides.
On se réfère aujourd’hui souvent à l’« esprit d’Assise » qui pourrait contribuer à ramener la paix entre les religions à travers le monde (Jean-Paul II a invité dans cette ville, en 1986, les principaux chefs des grandes religions). Le présent ouvrage cherche à expliquer, en se plaçant du point de vue de l’historien, pourquoi François d’Assise continue à exercer une réelle fascination à huit siècles de distance.
André Vauchez, membre de l’Institut, a été directeur de l’École française de Rome de 1995 à 2003. Il est l’auteur de nombreux travaux portant sur l’histoire de la spiritualité et de la vie religieuse, en particulier dans l’Italie médiévale.
Editeur : Fayard (548 pages), Avril 2009
Ecouter la conférence d’André Vaucher aux Rendez-vous de l’histoire de Blois http://www.rdv-histoire.com/-Francois-d-Assise-entre-histoire-.html
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« Dom Helder Camara » par Jean-Pierre Guérand
http://www.lelivreouvert.com/61-paroles-de-vie-dom-helder-camara-l-audace-prophetique.html
dom Helder Camara (1909 -1999) archevêque de recife au Brésil, il dénonce les réalités sociales du tiers-Monde et des pays développés. C’est unpriant, un mystique.
L’année 2009 est celle du centième anniversaire de sa naissance et du dixième anniversaire de sa mort.
Dom Helder Camara se présente : « J’ai faim et soif de paix. De cette paix du Christ qui s’appuie sur la Justice ».
« La violence numéro 1, dit il, c’est l’injustice. Puis vient, la révolte contre l’injustice, c’est la violence numéro 2. Et alors la répression de la révolte : c’est la violence numéro 3 ». un chrétien doit vaincre la misère qui est une insulte au créateur : voilà le ressort de sonengagement.
en cette moitié du XXème siècle, dom Helder Camara a relancé l’audace prophétique.
Jean Pierre Guérend est chargé des relations extérieures de Pax Christi-France. il remercie José de Broucker, biographe de dom Helder Camara, et l’association « DHMA, Dom Helder Mémoire et actualité» de leur collaboration confiante. Les citations sont celles du texte de l’exposition «dom Helder Camara, un prophète pour notre temps ».
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« La transition énergétique » mars 2009 par Michel Dubois, administrateur de CONFRONTATIONS Editeur DDB
Ce livre sur « la transition énergétique » traite de l’enjeu planétaire des 30 ans à venir, d’autant que le sujet est plus vaste que le titre le laisserait à entendre. Il s’agit de l’enjeu socio-économique et environnemental faisant appel à l’implication des sciences humaines. Par ailleurs il a des implications politiques fortes.
La transition énergétique Michel JF Dubois
Voir aussi catégorie » Europe » :ANNEXE 2 AU LIVRE BLANC Préparer et gérer la transition énergétique dans l’UE
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« Histoire des chrétiennes, l’autre moitié de l’évangile » par Élisabeth Dufourcq
Pour la première fois, un livre retrace non seulement l’histoire des grandes figures féminines du christianisme, mais du peuple chrétien, né femme. Alors que, dans les Évangiles, Jésus reconnaît et fait reconnaître le génie avec lequel elles abordent le surnaturel, alors qu’il fait passer par les femmes le témoignage de Sa Résurrection, les apôtres et leurs successeurs banalisent le christianisme en le prenant en mains, comme une affaire d’hommes attachés aux modèles antiques. De siècle en siècle, à chaque fois que la hiérarchie masculine se laissa dominer par les soucis du pouvoir, elle étouffa le génie et la voix des chrétiennes, limita l’accès aux Ecritures et fit de la femme idéalisée un symbole.
A l’heure où la science contredit les préjugés millénaires sur la nature de la femme, mais où les fondamentalismes se durcissent, l’histoire, vue du côté des femmes montre que, seule la manière du Christ résiste à l’épreuve du temps. Si l’exégèse critique des textes bibliques a permis de réconcilier la foi et la raison, celle de la tradition apostolique apparaît comme un champ à explorer pour que soit mieux mise en lumière l’autre moitié des Evangiles.
Construit chronologiquement, l’ouvrage présente dans leur singularité, les figures inspirées qui ont marqué l’histoire du christianisme, de Marie-Madeleine à Marie de l’Incarnation, Edith Stein ou Geneviève de Gaulle-Antonioz.
Paru le 16 octobre 2008 1228 pp. 10 p d’index scripturaire 39 euros
Élisabeth Dufourcq est Docteur en sciences politiques, ancien membre du comité national d’éthique, ancien secrétaire d’État à la Recherche, inspecteur général des affaires sociales honoraire. À la suite de plusieurs longs séjours à l’étranger (Tokyo, Moscou, Brazzaville, Rome…), elle s’est passionnée pour l’histoire comparative des femmes. Elle a écrit notamment Les femmes japonaises (Denoël), Les Aventurières de Dieu (Lattès) qui a reçu la médaille de vermeil de l’Académie française. Elle a consacré plus de quinze ans de travail à l’histoire des chrétiennes.
Cet ouvrage est publié par Bayard Presse (deuxième édition, février 2009)
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« L’ÉBRANLEMENT DE L’UNIVERSALISME OCCIDENTAL Relectures et transmissions de l’héritage chrétien dans une culture relativiste » Gérard MASSON Éditions de L’HARMATTAN, janvier 20
Dans le monde de l’école républicaine comme dans celui des communautés religieuses, le «relativisme» est encore assez souvent perçu comme la ruine de toutes les valeurs.
Pourtant, aujourd’hui, c’est avec la conscience de la relativité de leurs «croyances modestes» que nombre de nos contemporains tracent leur chemin moral, spirituel, religieux, prennent leurs engagements sociaux et politiques.
Cette démarche ne se réduit pas à un bricolage individuel dans un supermarché des valeurs, mais modifie la référence aux «autorités» dans notre société. L’auteur s’attache plus particulièrement à l’inscription, dans cette vision renouvelée du monde, de l’héritage qui est le sien, celui de la tradition chrétienne. Mais, ce faisant, il évoque aussi comment, de la même manière que les religions, les grandes institutions porteuses de valeurs collectives (l’école, les partis et associations se référant aux grandes «familles de pensée»…) sont concernées, dans leur tâche de transmission, par cette remise en cause des dogmatismes.
Gérard Masson a effectué de nombreuses analyses sociologiques des politiques sociales et culturelles publiques dans le cadre de la Fondation pour la Recherche sociale (devenue FORS-Recherche Sociale).
Voir aussi http://www.monde-diplomatique.fr/2009/11/COOL/18416
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Vers la justice de l’Evangile, introduction à la pensée sociale de l’Eglise Pierre de Charentenay, Desclée de Brouwer avril 2008
Depuis le pape Lèon XIII et la grande encyclique « Rerum novarum » qui dénonçaient les dérives du capitalisme, l’Église s’intéresse à la question sociale. En témoignent de nombreux textes des papes ainsi que les prises de position des évêques ou des laïcs engagés. Mais comment expliquer cet intérêt de l’Église pour ce qui relève du politique ou de la société ? Est-ce une volonté de se mêler de ce qui ne la regarde pas, voire de peser sur la sphère temporelle ?
Présentée ici par Pierre de Charentenay, cette pensée sociale vise davantage à promouvoir la dignité de l’homme, le sens du bien commun, de la liberté et de l’épanouissement de la personne. Et s’ouvre aussi à des problématiques nouvelles comme la mondialisation et l’écologie.
Jésuite, Pierre de Charentenay est rédacteur en chef de la revue Études.
(Publié par Desclée de Brouwer en avril 2008)
http://www.jesuites.com/actu/2008/charentenay.htm
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« LE MOINE, LE PRÊTRE ET LE GÉNÉRAL Les frères Lalande, ou le dépassement de soi » par Jean-Pierre Guérend
Un soldat, un moine et un prêtre séculier. Singulière trinité que celle des frères Lalande.
André, le commandant d’« Isabelle» à Diên Biên Phu, le « pacificateur » des secteurs de Tiaret en pleine guerre d’Algérie (avec à ses cotés Christian de Chergé), le chef de l’état-major particulier du général de Gaulle a l’Elysée.
Jacques, le fils de saint Benoît, le priant, le réfèrent de ses frères.
Bernard, le secrétaire particulier de deux Archevêques de Paris, le premier délégué international de Pax Christi, le secrétaire du Conseil pontifical Justice et Paix, a profondément renouvelé le regard chrétien sur la vie internationale et préparé l’Église à la mondialisation contemporaine.
Chacun, à sa manière, a répondu à un appel et rejoint un « ordre » pour faire corps avec une cause et pour tout lui donner, leur personne et leur vie. Trois hommes libres, dont la modestie allait jusqu’à l’effacement devant l’oeuvre accomplie ou à accomplir.
«Avec ces portraits croisés des frères Lalande, dans le sillage littéraire et spirituel du fameux Portrait de M. Poucet de Jean Guitton, Jean-Pierre Guérend nous fait parcourir et méditer à nouveau une époque avec ses évènements marquants (la guerre, la décolonisation, Vatican II ) et ses grands hommes (Sangnier, de Gaulle, Suhard, Edmond Michelet, Franz Stock…). Mais il met aussi en évidence de manière originale la dynamique toujours nouvelle de l’Évangile, capable de fonder, de structurer l’existence personnelle au point d’en favoriser l’épanouissement singulier dans l’amour et la liberté, capable également de catalyser les forces sociales en les orientant vers la justice et la paix ». Mais il met aussi en évidence de manière originale la dynamique toujours nouvelle de l’Evangile, capable de structurer l’existence personnelle et de catalyser les forces sociales en les orientant vers la justice et la paix.
Les éditions du CERF, avril 2008
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« La solidarité, chemin de spiritualité » Antoine Sondag Editions Salvator Collection FORUM 2008
En dix chapitres alertes, l’auteur, prêtre et diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, définit ce qu’on appelle aujourd’hui : pratiquer la solidarité.
Au moment où certains se plaignent du déclin de l’Eglise, ce petit livre rassure. Il montre que la spiritualité moderne, dans sa pratique, sait retrouver le chemin de la foi. S’appuyant sur une bonne connaissance du mouvement associatif (Il travaille au Secours Catholique depuis 10 ans et a été membre de Pax Romana), Antoine Sondag nous rend présent la pensée Sociale de l’Eglise.
On relit ses pages sur la pauvreté, sur l’option privilégiée pour les pauvres et sur le monde associatif. Citant Benoît XVI, il rappelle que « L’amour du prochain est un chemin sur lequel on peut trouver Dieu », et cela au coeur même de la version « grand public » de la charité : la Solidarité.
Un livre intéressant et pédagogue.
(site web http://www.catholiques.aladefense.cef.fr/spip.php?article527)
Voir aussi revue Quart Monde http://www.editionsquartmonde.org/rqm/document.php?id=2508